Le sentier cathare, un bel itinéraire de grande randonnée à faire absolument.

Crée en 1970, le Sentier Cathare est un itinéraire que tout randonneur doit inscrire sur son palmarès. Tombé en désamour après un lancement en fanfare, La Balaguère a largement contribué à son retour en grâce.

Pas moins de 12 jours de marche sont nécessaires pour effecteur les 250 Km de son parcours.
On peut toutefois se contenter d‘effectuer le cœur du sentier en une semaine.
Le parcours officiel démarre à Port la nouvelle sur les bords de la Méditerranée pour se terminer à Foix préfecture de l’Ariège.

Au fil des jours, un méli-mélo de paysages s’offre au randonneur.

La première étape démarrée les pieds dans l’eau s’évertue à rejoindre les Pyrénées, en louvoyant entre les routes, l’autoroute et la voie ferrée. Elle peut être shuntée sans remords.
La partie du Sentier Cathare véritablement digne d’intérêt commence à Durban ou Tuchan. C’est au choix.
La garrigue et le vignoble de Corbières résonnent du chant des cigales. Le parcours est émaillé de quelques caves où il est toujours possible d’étancher sa soif avec modération.

L’entrée dans la partie montagne se fait aux alentours du 4° jour.

Avec ses 1230 M, le pic de Bugarach est le point culminant du Sentier Cathare. Il a été célèbre pour sa fin du monde largement médiatisée et fort heureusement jamais arrivée. A partir d’ici, les vignes cèdent le pas aux forêts couronnées de sommets. Dans le lointain, quelques neiges éternelles se laissent entrevoir.

La particularité du Sentier cathare est son chapelet de châteaux qui s’égrènent tout au long du parcours.

Construits sur d’inexpugnables pitons rocheux, ils défient les lois de la pesanteur et  dressent vers le ciel leur silhouette décharnée.
Chaque jour, un château différent s’offre au regard admiratif du randonneur.
Improprement appelés cathares, ils ont été construits après les croisades des albigeois pour défendre l’ancienne frontière du Roussillon entre les royaumes de France et d’Aragon. Mais qu’importe ! Le château Montségur en est le point d’orgue. Chacun a en mémoire l’épisode sanglant de sa reddition et l’immense bûcher qui s’en suivit. 220 Parfaits Cathares ayant préféré mourir dans les flammes que d’abjurer leur foi.
La fin du parcours traverse le massif du Plantaurel connu des géographes pour son relief de type jurassien.

Par Gérard Caubet

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