Vous êtes invités à la fête.
Trois oursons nés dans les Pyrénées en 2011 attendent de recevoir un nom de baptême pour entrer dans la postérité.
En début d’été, ils étaient quatre mais l’un a succombé. Deux sont des oursonnes et un jeune est de sexe indéterminé. Tous sont frères et sœur et d’origine slovène par leur père Pyros et leur mère Havla.
Cette coutume de baptiser les ours n’est pas surprenante. Dans les temps anciens, elle était l’apanage des montagnards qui voisinaient avec le plantigrade. Principalement les bergers et les chasseurs. Avec le développement de l’Internet, tout le monde peut participer. Hosanna !
Échapper à l’anonymat
C’est un traitement de faveur aux raisons multiples parmi lesquelles en premier lieu la proximité géographique de l’ours avec l’homme dont il partage le territoire et accessoirement le gigot de mouton.
Comme nous, il a la faculté à se tenir debout. De nombreuses légendes courent à son endroit comme celle de ravisseur de femmes. Lou courailhat (le vagabond) , lou pedescaous » (le va-nu-pieds), lou Mossur » (le Monsieur »), sont les surnoms les plus courants qui lui sont donnés.
Certains accèdent même à la célébrité.
En vallée d’Ossau, la mémoire collective retient les noms de Dominique et Gaspard, deux énormes ours ayant eu en commun le triste privilège de succomber aux balles du chasseur Jean Loustau de Bielle.
Pour participer se rendre sur le site de l’Adet association dont un des buts est restaurer une population viable d’ours bruns dans les Pyrénées.
Faire des propositions de noms de baptême.
Voir des photos et des vidéos des oursons à baptiser sur le site du Pays de l’Ours.
Par Gérard Caubet