La  gastronomie pyrénéenne vient de s’enrichir d’un nouveau produit : l’agneau de lait des Pyrénées.

Avec sa toison frisée et d’un blanc immaculé, son allure ingénue et dégingandée, l’agneau de lait des Pyrénées vient d’acquérir ses lettres de noblesse.
Elles se résument en un sigle (I.G.P) et trois mots (Inscription Géographique Protégée).

Cette appellation consacre les agneaux issus de brebis des races Basco béarnaises, Manech à tête noire et sa cousine la Manech à tête rousse.
Leurs petits nés à la descente des estives doivent êtres nourris au pis de la mère.
Leur destin est de terminer en vedette des agapes pascales.

L’accouchement de l’IGP, ne s’est pas fait sans problèmes.
Dans les coulisses de la commission européenne, Français et Espagnols se sont livrés à un combat à fleurets mouchetés.
L’objet du litige portait sur le terme Pyrénées et le risque de mordre sur le marché du « Cordero de Navarra ». Pour éviter tout risque de confusion, la traduction « agneau de lait des Pyrénées » est interdite. Détail marketing qui a son importance.

Par Gérard Caubet

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