La notion de 3000 m est apparue au milieu du XIX° siècle avec la carte d’Etat major.
Commencera alors une course effrénée pour leur conquête.
Aujourd’hui, certains se contentent de les admirer d’en bas .
D’autres ne rêvent que de monter dessus. Aneto, Posets, Mont Perdu, Marboré, Vignemale, Grande Fache… comptent parmi les sommets légendaires du pyrénéisme. La pluapart de ces sommets sont dans les Pyrénées Centrales.

Vignemale
Si l’on en croit la liste officielle de l’UIAA (Union internationale des associations d’alpinisme), il existerait dans les Pyrénées 127 sommets dépassant « 3000 mètres d’altitude » et de nombreux secondaires.
Il existe en fait plusieurs listes.
A quelques nuances prés, toutes s’accordent peu ou prou sur le décompte.
L’entreprise n’est pas si aisée. Tout est affaire de critères. En effet, comment distinguer un sommet principal de ses antécimes.
La différence d’altitude, 10 m de dénivelé, a permis en 1988 à Jean Buyse, Luis Alejos, et quelques autres d’établir la liste officielle des sommets pyrénéens de plus de 3000 mètres d’altitude.
D’autres penchent pour 30 m, soit une longueur de corde.
D’autres critères plus subjectifs comme la fréquentation, l’individualisation par rapport au sommet principal, la valeur historique, la qualité des voies d’accès, peuvent aussi être pris en compte.
Si tout le monde sait que la tête de liste est l’Aneto (3404 m), on sait moins que le petit dernier est la Frondella Occidentale (3001 m) dans le massif du Balaitous.

Sommet du Balaitous
Sur la sellette, le Petit Pic du Portillon 3000 pile.
Au pied du podium, restent tous les laissés pour compte.
Le fait de ne pas atteindre la barre fatidique, n’altère en aucun cas leur célébrité .
Pour n’en citer que quelques uns : l’Ossau, le Palas, le Carlit, le Canigou, etc.
Par Gérard Caubet